Author : MEENACHISUNDARAM.M
Publisher : MS SOFTWARE LABORATORIES
Page : 302 pages
File Size : 12,33 MB
Release : 2024-09-05
Category : Business & Economics
ISBN :
Titre:La nouvelle ère de l'Islam Auteur: M. Meenachi Sundaram [Traducteur] LENOUVELLE ÈRE DE L'ISLAM TABLEAUDES CONTENUS TABLEAUDES CONTENUS.. 3 LA NOUVELLE ÈRE DE L'ISLAM... 4 INTRODUCTION : LE DÉCLIN ET LA CHUTE DE L’ANCIEN MONDE ISLAMIQUE. 4 CHAPITRE I : LE REVEIL MAHOMETIQUE. 21 CHAPITRE II : LE PANISLAMISME. 38 CHAPITRE III : L'INFLUENCE DE L'OCCIDENT. 77 CHAPITRE IV : CHANGEMENT POLITIQUE. 113 CHAPITRE V : LE NATIONALISME. 136 CHAPITRE VI : LE NATIONALISME EN INDE. 204 CHAPITRE VII : CHANGEMENTS ÉCONOMIQUES. 229 CHAPITRE VIII : CHANGEMENT SOCIAL. 254 CHAPITRE IX : TROUBLES SOCIAUX ET BOLCHEVISME. 277 À PROPOS DE L'AUTEUR. 301 LA NOUVELLE ÈRE DE L'ISLAM "Das Alte stürzt, es ändert sich die Zeit, Und neues Leben blüht aus den Ruinen." Schiller, Guillaume Tell. INTRODUCTION : LE DÉCLIN ET LA CHUTE DE L’ANCIEN MONDE ISLAMIQUE L’essor de l’islam est peut-être l’événement le plus étonnant de l’histoire de l’humanité. Issu d’une terre et d’un peuple jusque-là négligeables, l’islam s’est répandu en un siècle sur la moitié de la planète, détruisant de grands empires, renversant des religions établies de longue date, remodelant l’âme des races et construisant un monde entièrement nouveau : le monde de l’islam. Plus on examine de près cette évolution, plus elle paraît extraordinaire. Les autres grandes religions ont gagné leur chemin lentement, au prix de luttes douloureuses, et ont finalement triomphé grâce à l’aide de monarques puissants convertis à la nouvelle foi. Le christianisme a eu son Constantin, le bouddhisme son Asoka et le zoroastrisme son Cyrus, chacun prêtant à son culte choisi la force puissante de l’autorité séculière. Il n’en fut pas de même pour l’islam. Né dans un pays désertique peu peuplé par une race nomade jusque-là inconnue dans les annales humaines, l’islam s’est lancé dans sa grande aventure avec le plus faible soutien humain et contre les plus grandes difficultés matérielles. Pourtant, l’islam a triomphé avec une facilité qui semble miraculeuse, et quelques générations plus tard, le Croissant de Feu a été porté victorieux des Pyrénées à l’Himalaya et des déserts d’Asie centrale à ceux d’Afrique centrale. Ce succès extraordinaire était dû à un certain nombre de facteurs, dont les principaux étaient le caractère de la race arabe, la nature de l’enseignement de Mahomet et l’état général du monde oriental contemporain. Si peu distingués qu’aient été jusqu’alors les Arabes, ils étaient un peuple aux potentialités remarquables, qui cherchait manifestement à se réaliser. Depuis plusieurs générations, l’Arabie était en effervescence. Les Arabes avaient dépassé leur paganisme ancestral et aspiraient instinctivement à des choses meilleures. Au milieu de ce bouillonnement d’esprit et d’âme, l’Islam résonnait comme un appel de trompette. Mahomet, un Arabe parmi les Arabes, était l’incarnation même de l’âme de sa race. Prêchant un monothéisme simple et austère, exempt de tout artifice sacerdotal ou de tout ornement doctrinal élaboré, il puisait aux sources du zèle religieux toujours présent dans le cœur des Sémites. Oubliant les rivalités chroniques et les querelles de sang qui avaient consumé leurs énergies dans des luttes intestines, et soudés en une unité éclatante par le feu de leur foi nouvellement trouvée, les Arabes sortirent de leurs déserts pour conquérir la terre pour Allah, le Seul Vrai Dieu.